Il y a 160 ans, les
chercheurs Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin rejetaient l’idée de Création pour ne
s’attacher qu’à l’évolution qui perfectionne les espèces par sélection naturelle des individus les
mieux adaptés au milieu et donc aptes à survivre, le point d’aboutissement de cette évolution étant
l’homme et la femme.
L’opposition à ces idées est naturellement venue des milieux religieux. Depuis, les créationnistes soutiennent que l’Univers et la Terre ont été créés par un être d’essence divine. Les progrès de la science semblent donner raison à leurs adversaires évolutionnistes. La biologie moléculaire et la génétique ont montré que les mutations qui interviennent dans le capital génétique (le génome) des individus (plantes, animaux) et qui changent les descendants de ces individus sont dues au hasard ou se font sous la pression de l’environnement en adaptant mieux l’individu à son environnement qui change. On peut s’attendre au renouvellement de bien des espèces sous la pression des changements climatiques à venir.
Que disent les religions ? Les protestants américains mènent le même combat que les milieux juifs traditionnels d’Israël pour défendre le créationnisme. Ils sont désormais rejoints par les islamistes, tenants d’un Islam pur et dur opposé au matérialisme de l’Occident.
Et la religion catholique ? Tant Jean-Paul II que Benoît XVI admettent les mécanismes de l’évolution, mais refusent de considérer l’homme comme le produit accidentel d’une évolution aveugle. Pour eux, il y a une intelligence cosmique derrière l’évolution.
Et cette évolution n’est pas due au hasard. En effet, l’analyse mathématique du hasard révèle dans tout hasard un noyau de nécessité. Le hasard est donc nécessaire. Ma vie ne suit pas une trajectoire aveugle, mais obéit à une volonté supérieure, à un plan divin. De plus en plus de croyants de tous bords se rallient à la conception de l’Église catholique, sauf les islamistes radicaux. Si je réfléchis un tant soit peu à ma vie, je ne tarderai pas à découvrir que je suis guidé par une volonté supérieure qui oriente ma vie malgré mes défaillances et veut me faire avancer d’étape en étape, d’épreuve en épreuve. Le but, c’est de m’améliorer et de devenir un centre de recours pour plus faible que moi.
Renseignements :
Thomas Bischoff
Ingénieur ETS, Associé en Psychosyntérèse
Ruelle de Borjaux 15, 1807 Blonay – Suisse
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